Depuis des mois, j’ai déserté là blogosphère. Je n’ai plus lu vos billets. Je n’ai plus rien écrit. J’ai reçu vos petits messages réclamant de mes nouvelles, espérant que j’allais bien. Je n’ai pas répondu non plus, et je m’en excuse, j’en avais plus la force.
Alors voici un bref résumé… Nous avons vu le dr en Espagne, pour programmer une FIV DPI vers février. Bien que le RV se soit bien passé, j’ai été reprise de très fortes angoisses, comme à la fin de l’été. Nous avons revu le dr D pour le debrief. Trois jours après, je me suis faite opérée de mon endometriose. Nettoyée. Et j’ai sombré, en quelques jours. Plus capable de rien, de manger, de me laver, de dormir, je me réveillais à 4 heures du matin, rongée par l’angoisse. Je ne prenais plus de plaisir aux petites choses de la vie. Un naufrage. Alors j’ai décidée de me faire hospitalisée, je ne me reconnaissais plus. Au final, je suis restée 6 semaines hospitalisée, le temps de récupérer et de trouver le traitement qui me permet aujourd’hui de reprendre mon clavier.
Et nous avons décidé de revenir sur Paris, pour un an ou deux, pour faciliter notre parcours PMA, et nous faire plaisir. Nous avons revu le dr D, qui au vu de mon nouveau résultat AMH qui a fortement chuté, nous a dit qu’il faut que nous nous attendions à faire plusieurs FIV en Espagne, pour avoir suffisamment de blasto à analyser… Car voyez vous, on ne peut tirer de conclusion sur un, deux, trois blastos…. Alors il n’y a plus qu’à espérer, contre toute attente, que nous ayons au moins 4 blastos à la prochaine FIV. Ou qu’elle marche, même avec un seul embryon.
Voilà mes chères copinautes, ce n’est pas la joie, je ne suis toujours pas pleinement sortie de cette dépression sévère, mais cela va mieux. Vivement que mon cerveau secrète de nouveau suffisamment de serotonine…. Car c’est cela une vraie dépression…. On ne secrète plus cette molécule. Alors on compense avec des anti dépresseurs et des anxiolytiques pour nous apaiser.
Je vous remercie encore de tous vos petits messages chaleureux…